Annonces classées | Appel d'offres | Emplois | Circulaires | Nos Hebdos | Interurbain | Rencontre en ligne
Transcontinental
Cités Nouvelles
Accueil
Envoyer ce texte à un ami Imprimer cette page Réagissez à cet article

L’esprit fertile d’une jeune auteure

Miruna Tarcau sera à la bibliothèque de Kirkland

Alexandre Gauthier par Alexandre Gauthier
Voir tous les articles de Alexandre Gauthier
Article mis en ligne le 11 mai 2007 à 16:00
Soyez le premier à commenter cet article
L’esprit fertile d’une jeune auteure
Miruna Tarcau vous attend à la bibliothèque de Kirkland, le 27 mai à 14h pour parler de son roman policier L’Île du Diable. Photo: Archives
L’esprit fertile d’une jeune auteure
Miruna Tarcau sera à la bibliothèque de Kirkland
À peine de retour de la France, où elle a présenté son premier roman L’Île du Diable au Salon du livre de Paris, l’auteure âgée de 16 ans Miruna Tarcau fera de même à la bibliothèque de Kirkland, où elle a pris goût à la lecture, le dimanche 27 mai, de 14h à 15h.
«J’espère y rencontrer mon public cible, soit le groupe des 11 et 12 ans. Celui-ci accroche plus facilement à l’intrigue et s’identifie aux personnages, qui sont d’ailleurs attachants et réalistes, estime la jeune auteure, qui réside à Kirkland. Bien sûr, les adultes sont aussi les bienvenus, mais ils s’intéressent à moi plus par curiosité, afin de connaître mon style plutôt que l’histoire elle-même.»

Miruna Tarcau décrit d’ailleurs son style comme étant très vivant en raison des nombreux dialogues et, d’une certaine façon, très cinématographique. «À la lecture, les gens peuvent facilement s’imaginer la scène dans leur tête», assure-t-elle.
Voyage enrichissant
Puisque la jeune auteure a procédé au lancement de son oeuvre un jour avant le Salon du livre de Montréal auquel elle a participé, les visiteurs ne la connaissaient pas. «En général, le monde pensait que j’accompagnais quelqu’un. Les personnes avaient de la difficulté à croire, en raison de mon âge, que j’avais écrit un livre», soutient-elle.
Puis, après avoir présenté son livre dans des écoles de Montréal, Miruna a eu l’idée d’aller en personne promouvoir son ouvrage en France, à l’occasion du Salon du livre de Paris. Elle a donc passé la semaine du 23 au 27 mars à rencontrer le public français. «J’ai aussitôt remarqué la surprise des gens qui me voyaient là, à parler de mon bouquin dans un kiosque. J’ai d’ailleurs vendu les 15 exemplaires que j’avais amenés», précise-t-elle.
De l’anonymat aux médias
Dès son arrivée en France, Miruna a participé à un cocktail préparatoire au Salon du livre réservé aux gens de cette industrie. «C’était très enrichissant comme expérience de voir en un même lieu les professionnels du monde littéraire. Il y avait tellement de monde comparativement au Salon qui a suivi, même si le grand public était intéressé par le sujet», raconte l’auteure de Kirkland.
Durant le Salon, des étudiantes de son âge et de son niveau, cinquième secondaire, ont réalisé un reportage sur elle dans le cadre d’un travail scolaire, où elles devaient rencontrer une auteure. «Le fait d’avoir le même âge a facilité les choses», s’empresse de préciser Miruna Tarcau, qui a aussi passé une entrevue d’auteure à la radio nationale française sur une chaîne à grand public dans le cadre du Salon du livre de Paris.
D’autres projets
Depuis la publication de son roman policier, Miruna a décidé de suivre des études collégiales en littérature au Collège Stanislas qu’elle fréquente, puis probablement une spécialisation en lettres françaises. De plus, elle a terminé le premier livre d’une saga fantastique pour laquelle elle a commencé l’écriture d’un deuxième tome. «Il est en comité de lecture en attendant de trouver un éditeur», lance-t-elle.
À travers tous ses projets, Miruna Tarcau parlera de son livre L’Île du Diable à la bibliothèque de Kirkland le 27 mai, où elle signera aussi des autographes sur place, là même où elle a été initiée à la lecture.

Photo: Archives

Ces articles pourraient également vous intéresser

Vos commentaires

Chez nos voisins