Maman,
je te dédie ce poème,
Et
peut-être y trouveras-tu un quelque chose de bohème
Il
était une fois, parmi les dieux,
En
l’an 664 avant notre Ère
Une
grotte où vivait une sorcière
Mystérieuse
qui attirait tous les curieux.
Du
village, toutes les commères
Voulaient
la voir pour en parler
Mais
les dieux, comme l’a écrit Homère
Les
en ont empêchées.
« Zeus
nous a préservés
De
ce désolant spectacle »,
A
dit un très illustre oracle,
Et
pour une fois, sans se tromper.
La
sorcière, du nom de Gargamelle,
Était
si laide, que le seul fait de la voir
Même
si ce fut dans un miroir,
Faisait
quiconque disparaître, ne laissant plus que ses semelles.
Peut-être
était-ce une malédiction,
Ou encore
un sort jeté avec peu de diction,
Mais
en une course, tous les aventuriers,
Voulaient
le savoir et tournèrent ainsi, pour le départ, le sablier.
Le
premier, du nom de Thésée
(Peut-être
en avez-vous déjà entendu parler?)
Effaçant
Les
autres concurrents
Était
en tous points favorisé,
Car
par les dieux, était accompagné.
Ainsi,
Héphaïstos lui a forgé,
En
un miroir, son bouclier,
Athéna,
de guerre, l’a conseillé
Et
Aphrodite, sur le front, l’a baisé.
Ainsi
paré, Thésée aux mille épées
En
un simple aventurier
Partit
affronter en Bavière
Gargamelle,
la mystérieuse sorcière.
Apollon,
sur son char l’a guidé
Et
lui a conseillé
De
la prendre par surprise
Pour
ainsi l’attaquer à sa guise.
Ce
conseil, il l’a suivi
Et la
sorcière, dans la montagne, se retournant
S’est
vu dans le bouclier poli
Et a
disparu quelque part dans son versant.
Mais
ce que Thésée ignorait,
C’était
que la sorcière avait un fils.
Azraël,
qu’il s’appelait,
Et
comme sa mère, il portait tous les vices.
Preux
au combat,
Il
n’en excédait pas moins le héros,
Qui,
étant de dos,
N’avait
pas vu le Juda.
Azraël,
d’un coup d’épée,
A
failli faire disparaître le héros,
Mais
Thésée, au cœur gros,
Par
Aphrodite était protégé.
Ainsi
le coup, sur la jambe a été cogné,
Et
Azraël, à la merci de Thésée
Au
cœur gros, qui lui a fait grâce…
Grave
erreur! Car le traître le menace!
Ainsi,
après être retourné dans sa famille,
Le
héros ne se doutait plus de rien,
Alors
qu’Azraël, tel un félin,
Un
sort a jeté à Thésée en béquilles.
Le
pauvre héros, affaibli,
Dans
le cirque s’est retrouvé,
Tel
un clown rabougri,
Et
le pauvre, au pied cassé.
En
ce temps, les clowns, (des nains),
« Schtroumfs »
étaient surnommés,
(Car
ils avaient un don pour se mettre dans le pétrin)
Signifiant
d’ailleurs ce mot en une langue oubliée.
Vous
pouvez toujours voir Thésée,
Sur
une chaîne, à la télé
Ses
aventures, par les humains ont été modifiées,
Mais
son nom, « le plus grand des schtroumfs », est resté.
Gargamelle,
en raison de son unique laideur,
Après
tout ce temps, ayant un sexe indéterminé,
Un
sorcier, elle est restée,
Sortant
ainsi les doutes de leur torpeur.
Son
fils, le traître Azraël,
En
félin a attaqué
(peut-être
même comme Raël)
Et
en chat, s’est transformé.
« Est-ce
tout? »
Détrompez-vous!
Gargamelle,
en deux personnages s’est divisée,
Gardant
son nom dans son histoire,
Mais
comme l’a écrit Homère sur blanc, en noir,
Pour
Méduse, de Gargamelle s’est inspiré!
« Et
les dieux? »
…Ils
ont toujours leur place!
Mais
malheureusement, il n’y a plus de Pieux,
Que
des gens méchants qui cassent!
« Et
les autres concurrents? »
En
entendant l’histoire de Thésée,
L’envie
des concours leur est passée,
Et
se sont joints à Azraël le Méchant.
Et
maintenant, à tous les petits enfants,
Je
ne vous dirai qu’une chose :
La
prochaine fois que vous ouvrirez la télé,
Pensez
au malheureux Thésée, au cœur pourtant si grand.